Melimelo -partie 2-

*Un cavalier messagé -patati- à travers les champs -patata- devant le refuge -nia nia nia- lettre pour Eradim (version accelérée)*

Cher Eradim

De nouveau quelques jours de passés et toujours pas de nouvelles de Tatie… J’espère qu’il ne lui est rien arrivé, mais elle devait me reprendre à Bree hier. Du coup, je suis partie loin au sud-est, dans une auberge abandonnée lugubre. J’ai rencontré un tas de gens qui avait besoin de services.

J’ai sorti mon plus bel arc et j’ai chassé les bêtes locales. Ils ont de gros cochons par ici, avec d’énormes défenses. J’y ai gouté mais la chair est très dure, ce n’est pas très savoureux. Peut être dame Dromila saurait cuisiner un bon ragoût avec cela.
Ils ont aussi de gros chats ou de gros loups comme nous n’avons pas à la Comté. Ce sont des bestioles assez féroces, mais je mets en pratique mes connaissances de chasse et de la nature pour me sortir de situations parfois délicates.

Et puis j’ai croisé des gobelins ! Quelle horreur ! Des petites êtres pleins de haine qui hurlent et se jettent sur vous comme un hobbit mort de faim. Heureusement que j’ai des pièges costauds avec moi pour en venir à bout. Parce que oui, des hommes de là-bas m’ont demandé, contre rémunération, quelques petits services. J’ai gagné pas mal d’argent, plus en tout cas qu’en cultivant la terre ou en livrant le courrier. Je crois que les hommes sont friands de ce genre de pratique pour gagner leur vie et tout dépenser en ville.

Sinon pour le reste, je passe de bons moments chez les hommes. Ce Prosper est très gentil avec moi – à moins qu’il n’aime mon argent- et même si ses lits sont finalement un peu durs, j’y dors bien.
Cousin Elmondi m’a fait de succulentes tartes aux fraises pour lorsque je pars affronter les dangers et je donne quelques cours de luth à Deriadoc.
Tiens, en parlant de Derry, je voulais vous dire qu’il m’a cassé le nez le méchant. Il m’a envoyé un coup de poing en pleine face et j’ai pleuré. C’est vrai aussi qu’il était très en colère contre moi, après lui avoir brûlé ses cheveux avec mon feu de camp, que j’avais mal placé… Mais ca partait d’une bonne intention, je voulais le réchauffer….

Il est maintenant temps pour moi d’aller manger et de faire une sieste alors je vous fais un gros bisou qui claque sur vot’ joue et à bientôt