Melimelo

*Un cavalier trotte à vive allure à travers la Comté, puis prend la direction d'Herbesainte. Une fois devant la résidence des Semi-hommes, il dépose une lettre adressée à Eradim Legris, le maitre des lieux*


Bonjour Monsieur Eradim

Je suis en voyage depuis trois jours loin de vous, j’espère que vous vous portez bien et je voulais vous donner les dernières nouvelles. Et puis voilà un moment que je côtoie les vôtres au sein des Semi-hommes, et je n’ai guère pris le temps de me présenter à tout le monde, je profite donc de ce courrier pour vous faire un descriptif de ma petite personne et vous raconter mes dernières aventures ! Vous pourrez accrocher ce courrier à un endroit visible du refuge et les autres en feront peut être de même.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis donc Mélimelo et je suis encore très jeune… Je suis une « Pâles », comprenait par là que j’aime la nature et vivre en forêt, je suis même un peu trop recluse parfois. Pourtant, j’adore la compagnie des autres cousins et cousines, mais je suis vite perdue quand beaucoup de grandes jambes sont là. Ils ne sont pas comme nous et le seront jamais. Certains sont gentils comme vous vieil Eradim, qui gèrez cette confrérie d’amateurs d’herbe à pipe et de bons plats ! Mais d’autres me font peur et je n’ai pas confiance en eux.

Ma vie d’aventures a commencé en arrivant un jour à Grand’Cave, où je devais fêter devant une tourte parfaite de mémé Touque l’arrivée du printemps. Ce bon vieux shiriffe que j’ai vu à la cérémonie avait besoin de remettre un colis très important à un cousin proche de Par-delà-la-colline. J’ai décidé de m’y rendre au plus vite et arrivée là-bas, on me remit un autre courrier à remettre au postier Touque au bourg du même nom. Et de fil en aiguille en passant par Chas-de-l’aiguille, je suis devenue factrice de la poste rapide !!! *fière*

Les demandes de livraisons de courrier, de tourtes, de pintes et de légumes frais ne s’arrêtèrent jamais, mais cette fois-ci, on m’a envoyée….. sur Bree ! Je fais donc en ce moment mes premiers pas hors de la Comté, chez les grandes jambes. Je croise des gens de tous les horizons, de toute race, et des cousins ! Cette ville de Bree ne me plait guère et j’attends le retour de Tatie Melween pour revenir dans nos champs verts si paisibles. J’ai bien sûr rencontré des gens sympathiques comme ce Silmero ou cet Elmondi dans les rues pavées et sombres de cette ville en pierre. Je me sens en sécurité avec eux.

Demain je dois me rendre dans un endroit s’appelant « Terres Solitaires » pour une livraison. Et ce soir, je dors dans un lit douillé chez Prosper, un aubergiste réputé d’ici.

En attendant de vous revoir, je vous embrasse Monsieur Eradim et passez le bonjour à la confrérie de ma part !